000 - 1. Ne pas utiliser la premiÚre personne du singulier 0:51 - 2. Soignez votre introduction 1:30 - 3. Gérez votre temps 2:11 - 4. Ne pas citer sans expliquer 2:59 - 5. Donnez une réponse claire dans votre conclusion 3:37 - 6. Soyez clairs dans votre structure argumentative 5:04 - 7. Ne foncez pas aveuglément sur le commentaire de texte
Lâhomme peut croire Ă lâimpossible mais jamais il ne pourra croire Ă lâimprobable » selon Oscar Wilde, le fait de croire dĂ©signant de multiples degrĂ©s dâadhĂ©sion Ă ce qui est tenu pour
Ainsi la libertĂ©, câest « faire ce que lâon veut », elle correspond, semble-t-il Ă la toute-puissance de la volontĂ© de chacun. SpontanĂ©ment, tout individu se sent libre dĂšs lors quâil peut accomplir tous ses dĂ©sirs, toutes ses envies. Or lâexpĂ©rience ordinaire de la vie montre aussi, paradoxalement, lâĂȘtre humain soumis Ă
Danscette perspective, la croyance est l'ennemi principal d'un savoir qui, par définition,doit l'exclure. Il est inutile de croire ce qu'on ne peut pas connaßtre Certaines choses excÚdent nos pouvoirs de connaissance. C'est le cas de l'existence de Dieu ou de la mort. Les hommes ont peur de la mort.
Dissertation: Peut-on ne croire en rien. Recherche parmi 274 000+ dissertations. Bertrand Russell a dit « Lâhomme est un animal crĂ©dule qui a besoin de croire », Russell entend par lĂ que la croyance est une force qui pousserait lâhomme Ă dĂ©placer des montagnes mais quâelle est aussi la bĂ©quille dâune humanitĂ© incapable d
Vay Tiá»n TráșŁ GĂłp Theo ThĂĄng Chá» Cáș§n Cmnd. Dans le sujet Peut-on ne pas savoir ce que lâon fait ? », la question porte sur les limites et diffĂ©rents degrĂ©s de la conscience humaine. SpontanĂ©ment, certains tels Descartes pensent toujours pouvoir ĂȘtre maĂźtres de leurs actes, avoir une conscience permanente. Or est ensuite apparue la thĂ©orie de lâinconscient formulĂ©e par Freud admettant que celui-ci constitue la partie la plus importante de lâesprit, contrĂŽlant ainsi la majeure partie de nos actes. Nous remarquons que les idĂ©es communes sont contradictoires, nous poussant donc Ă rechercher les limites de conscience de nos agissements, jusquâoĂč lâhomme est conscient de ce quâil fait. Nous sommes en effet surpris parfois par certains agissements, certaines rĂ©actions ou mĂȘme de leurs consĂ©quences. Nous ne savons donc pas toujours entiĂšrement ce que nous faisons ou pourquoi nous le faisons, ce qui nous amĂšne Ă nous questionner sur la libertĂ© et la responsabilitĂ© face Ă nos actes. I. SpontanĂ©ment on souhaite ĂȘtre conscient de tous nos faits Si on considĂšre les faits comme lâaction en elle mĂȘme et seulement celle-ci, nous en sommes alors en effet conscient. On doit dâabord penser lâaction avant de pouvoir la rĂ©aliser. Elle nĂ©cessite une volontĂ© quâon considĂ©rera ici comme contrĂŽlĂ©e. Tout action est en effet prĂ©cĂ©dĂ©e dâun processus psychique contrĂŽlĂ© par les envies, les besoins, comme la faim par exemple. On pourrait croire quâon ne pense plus avant certaines actions tel respirer, câest en effet devenu un rĂ©flexe, un acquis, on ne pense pas Ă respirer. Ils sont cela dit quand mĂȘme gouvernĂ©s par une trĂšs petite part de conscience qui fait partie des acquis. Un agissement nĂ©cessite la pleine attention de celui qui lâexĂ©cute. Mais on peut ĂȘtre conscient du fait mais pas de ses consĂ©quences, nous ne sommes pas toujours conscients de lâimportance de nos faits. Un acte anodin peut en effet avoir de grandes consĂ©quences et on ne contrĂŽle pas tous les facteurs extĂ©rieurs. On est jamais complĂštement conscient de tous les paramĂštres extĂ©rieurs, soit on peut agir de façon efficace en essayant dâen contrĂŽler la majeure partie, de diminuer le risque, mais il reste toujours une infime part dâinconscience des consĂ©quences. Cela dit, on est conscient quâon ne contrĂŽle pas tout, on sait donc que les consĂ©quences sont parfois imprĂ©visibles, on en est conscient. Il existe donc des diffĂ©rents degrĂ©s de conscience. Ces degrĂ©s varient aussi selon lâĂ©tat physiologique du sujet. Le sommeil est un de ses Ă©tats intĂ©ressant Ă Ă©tudier car notre part de conscience diminue au plus bas niveau, nous ne contrĂŽlons en effet pas ce que nous rĂȘvons, nous nâavons pas conscience de ce qui se passe autour de nous ou bien encore du temps qui passe pendant que nous dormons. Le coma reste aussi encore aujourdâhui assez inconnu, certains patients se rappellent de certaines conversations, de certains faits Ă leur rĂ©veil, dâautres pas, le degrĂ© de conscience selon les individus et selon la pĂ©riode varie donc. Cela valide notre thĂ©orie, nous ne sommes pas conscient ou inconscient mais il existe rĂ©ellement diffĂ©rents degrĂ©s de conscience. MalgrĂ© tout certains dirons quâils ne savaient plus ce quâils faisaient aprĂšs une prise dâalcool par exemple, mais ils Ă©taient bel et bien conscient lorsquâils ont commencĂ© Ă boire, ils savaient quâils pourraient ne plus se contrĂŽler ultĂ©rieurement. Ils en sont la aussi tout a fait conscient. A premiĂšre vue en considĂ©rant lâaction comme le fait nous en sommes donc toujours conscients avec des degrĂ©s variant selon les situations car il nĂ©cessite une volontĂ©. On ne connaĂźt pas toutes les consĂ©quences avant dâagir mais on a conscience de prendre un risque. On sait donc ce que lâon fait. II. On est parfois surpris par certains de nos agissements ou rĂ©actions On entend souvent Je ne sais pas ce qui mâa pris, je ne savais plus ce que je faisais.» Il y aurait donc une part dâinconscient chez nous, dans ce qui motive certains de nos actes. Nous avons dĂ©montrĂ© prĂ©cĂ©demment quâune action avait besoin de lâattention du sujet et de sa volontĂ© en admettant quâelle Ă©tait contrĂŽlĂ©e. Mais si nous supposons que nous ne sommes pas Ă lâorigine de toutes nos volontĂ©s, le contrĂŽle de nos actes est remis en cause. Il existe une grande multitude de cause et motivations possibles Ă nos actes. Lâintuition en fait partie, elle nâa pas de raisons rationnelles et nous ne connaissons pas la suite, lâaboutissement si on suit cette intuition. On pourrait donc croire que lâon ne sait pas ce que lâon fait mais en rĂ©alitĂ© nous sommes bel et bien conscients que cette intuition nâa pas de cause rationnelle, nous sommes donc conscients du risque, nous savons ce que nous faisons. Et si certaines actions nâavaient justement pas de motifs. Lafcadio a essayĂ© de prouver cela en commettant un crime qui pour lui nâavait aucun mobile. Mais cette thĂ©orie est facilement critiquable, le fait de ne pas avoir de mobile peut aussi ĂȘtre un mobile en soit pour cet acte. Mais en continuant dans cette voie, on peut admettre quâil existe toujours une motivation pour nos actes mais elle pourrait ne pas ĂȘtre contrĂŽlĂ©e. Comme la thĂ©orie de lâinconscient de Freud lâa Ă©noncĂ© la majeure partie de nos actes seraient alors dictĂ©s par lâinconscient. Une grande partie de nous mĂȘme nous Ă©chappe donc dĂ©sirs refoulĂ©s, lapsus, actes manquĂ©s, rĂȘves. Lâinconscient regrouperait donc tous les dĂ©sirs que nous ne pouvons formuler car allant Ă lâencontre des mĆurs. Les pulsions ne peuvent en effet ĂȘtre Ă©vitĂ©es, elles sont soit concrĂ©tisĂ©es dans le rĂ©el par le biais des rĂȘves, qui constitueront donc un trĂšs bon moyen dâĂ©tudes de lâinconscient, ou bien refoulĂ©es. Les lapsus ou les actes manquĂ©s seraient donc pour lâinconscient des moyens dâexpression. Le fait dâenvoyer par exemple une lettre au mauvais destinataire ne serait pas le fruit du hasard ou dâune Ă©tourderie. On croit Ă©chouer en lâeffectuant mais on Ă©prouve en rĂ©alitĂ© une satisfaction de nos pulsions inconscientes. Pour Ă©tudier lâinconscient, lâĂ©tude des rĂȘves est idĂ©ale, ils seraient en effet une illustration des dĂ©sirs que lâon censure dans le rĂ©el. En admettant cette thĂ©orie que notre inconscient occupe la plus grande partie de notre esprit et que nos pulsions refoulĂ©es sont Ă lâorigine de certains de nos actes. Alors nous serions tenter de croire que nous ne nous contrĂŽlons pas toujours, il existerait donc des situations ou ne nous savons pas ce que nous faisons. III. Sommes nous donc libres ou responsables devant nos actes ? On peut se poser en effet la question de la libertĂ© face Ă nos actes si on admet que nous sommes en partie contrĂŽlĂ©es par notre inconscient. On exclut lâidĂ©e de libertĂ© si lâhomme est contrĂŽlĂ©e par quelque chose dont il ne sâaperçoit pas consciemment, qui le dĂ©passe. Si nous ne sommes pas libres devant ses actes, nous ne pouvons pas admettre ĂȘtre responsable de ces actes puisque nous ne les contrĂŽlons pas. Face Ă certains Ă©vĂšnements, nos rĂ©actions sont contrĂŽlĂ©es par notre inconscient dĂ©sirs et pulsions refoulĂ©s et nous nâen avons pas conscience. Si on refoule ses pulsions cela peut ĂȘtre la cause de nĂ©vrose et si elles deviennent irrĂ©sistibles, on passe Ă lâacte tout cela restant inconscient. La responsabilitĂ© du sujet est donc discutable puisquâil nâest pas libre face Ă cette pulsion. La thĂ©orie de Freud implique donc que lâindividu ne soit pas responsable puisquâil est gouvernĂ© par son inconscient et nâa pas agit de maniĂšre rĂ©flĂ©chie. Mais si ma conscience possĂšde des degrĂ©s alors ma responsabilitĂ© aussi. On nâest soit pleinement responsable ou irresponsable dans la loi et pourtant on peut ĂȘtre conscient de ce quâon est en train de faire et ne pas pouvoir le contrĂŽler. Lâinconscience nâadmet donc pas forcĂ©ment lâirresponsabilitĂ©. La thĂ©orie de lâinconscient nâest quâune hypothĂšse, on ne peut pas la prouver et donc tout comme Sartre on peut penser quâelle nâest que lâillustration de la mauvaise foi des hommes. Puisquâon ne peut pas prouver que ce nâĂ©tait pas notre inconscient qui nous guidait, tout le monde peut se rĂ©fugier dans cette thĂ©orie et pardonner les pires actes. Nâest on pas en effet responsable de notre niveau de conscience ? Lâhomme a des dĂ©sirs et des pulsions mais il est aussi contrairement aux animaux douĂ© de raison. Admettre la thĂ©orie de lâinconscient câest la facilitĂ© de renier sa libertĂ© et donc sa responsabilitĂ©. Conclusion En conclusion on peut dire que on peut ne pas comprendre les motivations qui nous poussent Ă exĂ©cuter certaines actions. Mais la conscience est Ă©troitement liĂ©e Ă la responsabilitĂ© et dire quâon peut ne pas savoir ce que lâon fait, câest renier sa libertĂ©. Il existe en effet des diffĂ©rents degrĂ©s de conscience mais dans tout les cas il en reste toujours une part infime, on peut donc toujours essayer de faire part de raison.
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Bonjour Ă tous. J'ai besoin de votre aide.. J'ai une dissertation de philo Ă faire. Il faut faire thĂšse-anti thĂšse mais je ne trouve pas d'arguments pour "Oui on ne peut croire en rien". Help please = On peut vivre au jour le jour et ne pas s'interroger sur le sens des choses, du sens de la vie, simplement vivre en fonction de comment la vie se prĂ©sente Ă nous. Autrement, grĂące Ă la science, il devient possible de ne plus croire, on peut se limiter Ă savoir, douter, et faire des hypothĂšses. Renseignes toi sur le nihilisme Oui, possible. Ăa s'appelle du nihilisme, comme l'a dit VinceOn. Mais le nihilisme n'est-il pas une croyance en quelque sorte, justement? Et bien, si on considĂšre que ne croire en rien est une croyance ... Mais le nihilisme ce n'est ABSOLUMENT PAS ne croire en rien, au contraire c'est se persuader que tout est faux. On peut ne croire en rien, sans ĂȘtre nihiliste. Croire en rien, ça revient Ă douter de tout. Et si l'on doute, on voudra ĂȘtre certain ĂȘtre persuader de quelque chose par des preuves concrĂštes, c'est diffĂ©rent de croire. Et pour ĂȘtre certain, on sera forcement amenĂ© Ă une rĂ©flexion pour expliquer ce doute et le faire disparaitre, jusqu'Ă ce qu'il n'y est plus de place pour celui-ci. Ainsi, "ne croire en rien" pousserait Ă la rĂ©flexion de toute chose jusqu'Ă en dĂ©terminer la cause la plus profonde. Mais pourquoi donc faire thĂšse anti-thĂšse? La philo ne consiste pas Ă faire des raisonnements de skyzo D'ailleurs c'est trĂšs mal perçu par les prof au bac de dire une chose puis son contraire et faire le petit mixte des deux en troisiĂšme partie [GentleGiant] Voir le profil de [GentleGiant] PostĂ© le 12 novembre 2011 Ă 164217 Avertir un administrateur Mais pourquoi donc faire thĂšse anti-thĂšse? La philo ne consiste pas Ă faire des raisonnements de skyzo D'ailleurs c'est trĂšs mal perçu par les prof au bac de dire une chose puis son contraire et faire le petit mixte des deux en troisiĂšme partie Mais la sociĂ©tĂ© est schyzo, nan ? Certains croient en rien alors que d'autres trouvent cela absurde. Le but n'est-il pas d'expliquer les raisons des deux parties pour laisser au lecteur le choix de son opinion ? Par le terme "croire" il faut peut-ĂȘtre sous-entendre "foi en qqch" ? Pardon, en disant que tu ne crois en rien, tu crois en ce que tu viens de dire, donc tu finis toujours par croire Ă quelque chose! "Pardon, en disant que tu ne crois en rien, tu crois en ce que tu viens de dire, donc tu finis toujours par croire Ă quelque chose!" Et non ! LĂ , c'est toi qui crois que je crois en ce qu'un nihiliste aurait dit. Je suis nihiliste, je ne crois en rien, mais je ne vois pas en quoi je crois en ce que j'ai dit. Je pense que rien n'existe, mais je ne le crois pas, par nihilisme, justement. Un nihiliste n'est pas du genre Ă avoir foi en ses pensĂ©es. C'est lĂ toute la diffĂ©rence. Les gens croient que le nihiliste n'exclut pas ses propres pensĂ©es de la non-croyance. Ce n'est pas le cas. Le nihiliste ne croit en rien, y compris le fait que rien n'existe. C'est une opinion personnelle, rien de plus. Et avant de contredire ça, il faudrait ĂȘtre nihiliste, l'avoir Ă©tĂ©, ou avoir discutĂ© avec un ou des nihilistes sans avoir portĂ© de jugement a priori, juste au cas oĂč. Oui c'est tout Ă fait possible et j'en ai la preuve Les trolls sont partout... OMG... -_- Le 16 novembre 2011 Ă 081946 Yagaku a Ă©crit "Pardon, en disant que tu ne crois en rien, tu crois en ce que tu viens de dire, donc tu finis toujours par croire Ă quelque chose!" Et non ! LĂ , c'est toi qui crois que je crois en ce qu'un nihiliste aurait dit. Je suis nihiliste, je ne crois en rien, mais je ne vois pas en quoi je crois en ce que j'ai dit. Je pense que rien n'existe, mais je ne le crois pas, par nihilisme, justement. Un nihiliste n'est pas du genre Ă avoir foi en ses pensĂ©es. C'est lĂ toute la diffĂ©rence. Les gens croient que le nihiliste n'exclut pas ses propres pensĂ©es de la non-croyance. Ce n'est pas le cas. Le nihiliste ne croit en rien, y compris le fait que rien n'existe. C'est une opinion personnelle, rien de plus. Et avant de contredire ça, il faudrait ĂȘtre nihiliste, l'avoir Ă©tĂ©, ou avoir discutĂ© avec un ou des nihilistes sans avoir portĂ© de jugement a priori, juste au cas croire en rien, câest un Ă©tat de doute permanent. Or celui qui doute en affirmant quâil nây a pas de certitude se contredit, car sâil y a bien une chose qui existe câest le doute. Il y a toujours des postulats de base auxquels on est obligĂ©s de croire. Encore que les plus sceptiques et les moins prudents prĂ©fĂ©rerons encore tenter l'expĂ©rience pour en juger. Exemple Il est impossible de ne pas croire Ă la nĂ©cessitĂ© de se nourrir pour survivre. Ou bien il est impossible de ne pas croire en l'existence de son environnement sans y laisser sa supposant mĂȘme que les plus tĂ©mĂ©raires tentent l'expĂ©rience, des millĂ©naires de sĂ©lection naturelle n'auront-elles pas rendu mĂȘme ces hommes les plus fous incapables de se maintenir volontairement dans les douleurs qui prĂ©cĂšdent la rĂ©ponse. Victime de harcĂšlement en ligne comment rĂ©agir ?
L'analyse du professeur Ce sujet est dâabord une contradiction manifeste entre les deux verbes. Il faut donc repĂ©rer les modalitĂ©s de cette contradiction pour essayer de comprendre en quoi elle est contestable. En ce sens, il apparaĂźt que le savoir est affaire de connaissance alors que la croyance est affaire de sentiment. Les deux sont opposĂ©s en ce quâil dĂ©signent donc deux rapports diffĂ©rents Ă une idĂ©e. Mais on peut aussi considĂ©rer que leurs dĂ©finitions ne sont pas si lointaines dans la mesure oĂč le savoir peut ĂȘtre dĂ©fini comme croyance mobilisant une preuve en supplĂ©ment Cf. Sujet Faut-il opposer croyance et raison ». DĂšs lors, le savoir ne sâopposerait pas directement Ă la croyance mais en dĂ©passerait la nature dogmatique pour parvenir Ă une forme dâassentiment rationnel. La diffĂ©rence entre croire et savoir se jouerait donc dans le statut de cette preuve supplĂ©mentaire. Cependant, Ă lâinverse, la croyance ne se fait jamais de façon purement arbitraire et semble mobiliser des motifs, câest-Ă -dire reposer sur des idĂ©es et une forme de savoir qui la provoque. On ne croit pas nâimporte quoi mais on croit toujours en fonction de raisons plus ou moins obscures. Bref, le savoir est problĂ©matique et risque de rejoindre la croyance si la preuve quâil mobilise est fragile. Ă lâinverse, la croyance semble dĂ©pendre initialement dâune forme de savoir plus ou moins prouvĂ© qui ne dĂ©pend pas du critĂšre exclusif de la raison logique mais peut Ă©galement sâappuyer sur des convictions sentimentales ou sur des prĂ©jugĂ©s qui ne sont pas nĂ©cessairement dogmatiques qui sont de lâordre de lâintuition. ...
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